Les merveilles historiques de Samarcande en Ouzbékistan

Fièrement, Samarcande est l’une des plus anciennes agglomérations d’Asie centrale et la deuxième ville la plus peuplée d’Ouzbékistan. En raison de sa situation stratégique sur l’ancienne route commerciale connue sous le nom de Route de la soie, Samarcande a longtemps servi de point nodal pour les échanges culturels entre l’Occident et la Chine. Reconnue pour son importance historique et sa magnificence architecturale, Samarcande a été classée par l’UNESCO au patrimoine mondial de l’humanité sous le nom de « Samarcande – Carrefour des cultures ».

Le mausolée de Gur-e-Amir

La liste des monuments illustres de Samarcande semble incomplète sans le mausolée Gur-e-Amir, dernière demeure de l’émir Timur et des membres de sa lignée. Connu localement sous le nom de « Tombe du roi », ce mausolée, dont la construction s’est achevée au début du XVe siècle, était à l’origine destiné au petit-fils de Timour, mais il est devenu le tombeau du fondateur de l’empire après sa disparition inattendue en 1405. Exemplaire de l’architecture d’Asie centrale, il présente des intérieurs ornés d’or et de bleu, lui conférant un statut de visite incontournable lors d’un séjour à Samarcande.

L’architecture ancienne à Rukhabad et Hazrat Khizr

La construction du mausolée Rukhabad, inscrite dans les premiers projets de l’émir Timour à Samarcande, commémore le théologien islamique Sheikh Burhaneddin Sagaradzhi et constitue l’un des plus anciens édifices en pierre de la ville. La mosquée Hazrat Khizr, qui date du VIIe siècle, est l’une des plus anciennes mosquées du monde. Malgré son histoire marquée par la destruction et la reconstruction, elle reste accessible au public, ses caractéristiques les plus intéressantes pouvant être observées gratuitement.

L’observatoire d’Ulugh Beg

À la périphérie de Samarcande, l’observatoire d’Ulugh Beg, fondé dans les années 1420 par Ulugh Beg lui-même, témoigne des réalisations astronomiques et de l’héritage scientifique de la ville. Jusqu’à sa destruction en 1449, l’observatoire était l’un des plus avancés du monde islamique. Le segment d’arc méridien résiduel reste un symbole du catalogue d’étoiles révolutionnaire publié par Ulugh Beg, qui a remarquablement fourni des positions stellaires des siècles avant l’invention du télescope.

La nécropole de Shah-i-Zinda

La nécropole de Samarcande, Shah-i-Zinda, appelée « tombe du roi vivant », est vénérée pour avoir abrité la dépouille de Qutham ibn Abbas, un cousin du prophète Mahomet, faisant de cet endroit un haut lieu en Ouzbékistan. Le complexe se compose de mausolées et de plusieurs bâtiments rituels datant du XIe au XVe siècle, bordant une rue médiévale remarquable avec de nombreux personnages royaux et nobles enterrés. Les glorieux carreaux bleus et les mosaïques intérieures, bien que largement restaurés, sont toujours un motif de fascination et d’admiration pour les visiteurs.

La mosquée Bibi-Khanym

À proximité du bazar Siyob se trouve la mosquée Bibi-Khanym, qui constitue un hommage monumental à l’architecture et à l’ambition du XVe siècle. Commandée par Timour le Grand, cette mosquée se distingue par son importance historique en tant que l’une des structures religieuses les plus colossales de son époque. Très endommagée par un tremblement de terre à la fin du XIXe siècle, la mosquée a fait l’objet d’une restauration approfondie et minutieuse depuis les années 1970. Aujourd’hui, les efforts de restauration continuent de préserver la grandeur de la mosquée

La Place Registan

Le Place de Registan est une attraction emblématique de Samarcande, une extension flanquée de trois académies islamiques connues sous le nom de madrasas. Originaires du XVe au XVIIe siècle, ces établissements d’enseignement ne sont pas seulement des merveilles architecturales, mais aussi des vestiges historiques des réalisations intellectuelles et culturelles de la dynastie des Timourides. La Place du Registan était autrefois le lieu de proclamations royales, de grandes festivités et, plus sombrement, d’exécutions publiques à l’époque des Timourides.

La madrasa d’Ulugh Beg

Construite à l’époque de l’empire timouride, la madrasa Ulugh Beg a la particularité d’être la plus ancienne madrasa de la ville. Nommé d’après le célèbre scientifique et astronome Ulug Beg, ce centre de connaissances était autrefois un lieu dynamique rassemblant des intellectuels en quête de connaissances mathématiques et astronomiques complexes.

La madrasa Tilya-Kori

Le trio de merveilles architecturales de la place du Registan est complété par la madrasa Tilya-Kori, une structure aussi grandiose dans sa conception que dans sa finition. Avec un nom qui se traduit par « décoré d’or », cet édifice du XVIIe siècle, également érigé par les Shaybanids, est un témoignage de l’opulence et de l’artisanat.

La madrasa de Sher-Dor

La madrasa Sher-Dor, composante majeure des trois bâtiments du Registan, souligne la splendeur du centre par sa conception remarquable. Érigée au XVIIe siècle sous le patronage de la dynastie Shaybanid, la façade de la madrasa se distingue par l’utilisation non conventionnelle de l’imagerie.

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